Salut les Filles !!! (et les garçons parce que même s'ils ne sont pas très nombreux, y en a un peu...
)
Alors voilà enfin la chose que vous attendiez Toutes et Tous : L'INTERVIEW...
INTERVIEW D’ARSENE
21 DECEMBRE 2005
Mercredi 21 décembre 2005, il est 17 h 30, et j’attends Alain en bas de chez lui pour l’interview que Bruno et Alain ont gentiment voulu m’accorder.
Il fait froid dehors, mais je ne le sens pas car je suis bien couverte, et je me grille une petite cigarette en attendant.
Alain arrive avec quelques paquets de Noël dans ses mains, son chapeau sur la tête, et ses grandes lunettes de soleil sur le nez alors qu’il fait presque nuit… Mais on est star ou on ne l’est pas !
Nous montons dans son appartement, fort agréable au demeurant, et en attendant Bruno qui arrive d’ici quelques minutes, nous discutons pendant que je vide mon « MP3 » afin d’avoir assez de place dessus pour enregistrer l’interview.
Malheureusement, mon outil de travail me lâche, et me voilà donc obligée de me munir d’un stylo et d’une feuille de papier (pourquoi n'avons nous pas de plume à papote dans notre monde ??) pour vous rapportez tout ce qui va suivre…
Petite ambiance « Youkouléllé Liza » avant de commencer (Bruno s’est emparé du Youkoullélé et chante Lisa au Youkoulélé) puis :
« Bruno, Alain, merci de m’accorder cette interview…
Il n’y a pas de date d'arsene au mois de décembre. C’est sans doute dû au
départ d’Alex. Que va-t-il faire ?
Et bien Alex monte un studio pour faire des prestations musicales : musique de pub, musique de film, R&B…
Le groupe ne se sépare pas, vous avez dû passer un « casting » pour recruter un nouveau bassiste, comment vous y êtes vous pris ?
Bruno : Le casting s’est fait de bouche à oreille en fait, et ce qui nous a plus c’est que Séverin est artiste dans l’âme. Avant il faisait partie d’un groupe qui s’appelle les « Bazom Banza » (dont il fait toujours partie) et en fait, on a joué ensemble. Je le connaissais déjà.
Il a la fibre musicale.
Séverin jouera dans notre groupe, tout en continuant à jouer avec le sien.
Y a-t-il de nouveaux titres en enregistrement ?
Oui : deux titres « Tous les chemins menent à Rome », en duo avec Caroline Klaus, et « Déjeuner sur l’herbe ». Nous faire un essai pour les mettre en concert.
De quelle façon travaillez-vous ?
Pour la musique et les paroles, tous les deux. On a tous les deux les idées. Après, on finalise l’ensemble.
Vos expériences personnelles vous inspirent elles pour vos textes ? Sinon, quelle est votre muse ?
L’expérience personnelle oui, l’inspiration vient d’une mélodie, d’un texte, mais le plus souvent d’une mélodie.
Lorsque vous répétez, que commandez vous à manger ?
Bruno : Quand on répète tous les deux ou en groupe ?
Moi : Les deux…
Bruno : choucroute en boîte, petit salé aux lentilles pour Alain, de la marque Fleury Michon !
Alain : Bruno c’est pâtes à la bolo…
Bruno : on sort faire notre marché pour se prendre des tomates fraîches, et se faire une bonne sauce… ouai pâtes bolo et puis on mange des pommes aussi
Alain : hachis parmentier aussi, et puis sandwiches. De l’eau, et du Yop les jours de fêtes.
Bruno : saucisses frites, sandwiches quand on est en groupe.
Comment vous mettez vous d’accord sur le choix des chansons ?
Alain : en fait, il faut qu’on craque tous les deux sur un titre pour le choix. Ensuite, on l’enregistre mais des fois ça donne pas forcément un bon truc en enregistrement (ce que l’on pensait etc…) mais s’il nous plait, on essai de le mettre en scène.
Comment gérez vous les nouveaux titres ?
Et bien s’il est super bon, on le rajoute au concert, sinon, le nouveau titre prend la place d’un ancien.
Que faites vous des anciens ? (Poubelles ? dans un coin de votre mémoire pour recyclage ?)
Ils sont de côté ... on verra ce qu'on en fera plus tard ...
Où en êtes vous avec les maisons de disque ?
On attend un retour du label « Naïve ». Ils nous ont fait des propositions concretes.
Moi : Comment les démarchez vous ?
On les démarche soit de façon personnelle quand on le peut, soit notre manager prend contact avec elles.
Quelle échéance vous donnez vous pour réussir ?
On ne s’en donne pas.
Qu’est ce qui vous permet de continuer ? D’y croire encore ?
Alain : le plaisir de jouer les morceaux, le plaisir de voir que ça plaît.
Bruno : en fait, ce n’est pas la question d’y croire ou non, c’est juste ce que j’aime faire. C’est le plaisir pour nous d’écrire et de créer.
Avez-vous parfois des doutes ? Lesquels ?
Des doutes oui, dans la remise en question sur nous-mêmes, mais jamais dans le sens où on abandonnera.
L’âge de votre premier baiser ?
Bruno : 13 ans
Alain : ouai pareil, 13 ans
Quels sont les groupes underground anglais qui vous ont le plus influencés ?
Alain et Bruno : pas vraiment de groupe underground. Plus les Beatles, Radiohead. Si, il y aurait Brian Jones Town Massacra.
Bruno : je suis plus « fasciné » par les « grands hymnes » : ces chansons qui traversent les années (Piaf, Brel, les Beatles). C’est plus la composition qui nous intéresse que l’expérimental.
Que pensez vous du développement MP3 ? Est-ce plutôt un handicap ou un espoir de développement ? Vous encouragez cette méthode ?
Bruno : si ça peu nous aider à être connu oui, mais ensuite, il ne faut pas d’abu si on veut pouvoir gagner notre vie avec. A un moment, il faut savoir quand donner nos disques pour être connus et quand les vendre pour en vivre…
Moi : vous ne faite que ça où vous travaillez à côté ?
Bruno et Alain : non, on ne vit que de notre musique.
Avez-vous déjà pensé faire un duo avec Nina Hagen ? Ou un autre artiste (Jamairoquaï, Patrick Bruel…) pourquoi choisir cet(te) artiste ?
(une petite réflexion d’un temps puis plusieurs noms fusent avant de se mettre d’accord)
Alain : Bruno ne connaît pas trop Nina Hagen.
Bruno : Un peu, mais sans plus. Disons que c’est son univers qui peut être sympa à découvrir.
Bruno et Alain : Paul Mc Cartney, Vanessa Paradis…
Moi : et si vous deviez jouer en duo avec un groupe ?
Bruno et Alain : Radiohead.
Bruno : ouais, ils nous écraseraient… se faire écraser par Radiohead…
Votre pire concert ?
Bruno : O’Sullivan : le son était mauvais, il n’y avait pas foule, on a eu pleins de problèmes. La salle est mal agencée en fait.
Votre meilleur concert ?
Les Nuits de Champagne : il y avait un « vrai » public, et à Quiberon en Bretagne il y a deux ans.
Quels sont vos projets pour 2006 ?
Encore des titres.
Signer
Alain, Bruno, merci. »
Et voilà !
Après avoir renfilé mon artillerie contre le froid, j’ai repris mon métro…
J’espère que ça vous à plu !!